Nouveau mix pour l’abcdr, j’ai rebondi sur l’annonce de l’album commun entre Beanie Sigel et Scarface pour faire un petit mix des tracks qu’ils ont fait ensemble pour le moment. Un EP finalement, 7 tracks où on croise régulièrement Jay-Z durant l’âge d’or du R.O.C. Et merci à Utomo pour la pochette. Apprécie !
01. Mac & Brad (Beanie Siegel – The Truth – 2000)
02. Never Snitch (Scarface – My Homies part 2 – 2006)
03. Guess Who’s Back ft. Jay-Z (Scarface – The Fix – 2002)
04. This can’t be Life ft. Jay-Z (Jay-Z – Dynasty – 2000)
05. Mom Praying (Beanie Siegel – The Reason – 2001)
06. Somehow Someway ft. Jay-Z(Jay-Z – The Blueprint² – 2002)
07. Rain (Beanie Siegel – The Solution – 2007)
Meek Mill et Jahlil Beats, toujours un régal. Là le petit sample bizarre t’emmène loin, genre dans des contrées inexplorées avec des cylindrés Audemar. Bientôt sur la nouvelle tape Phillie’s Back 3. En attendant, apprécie !
Je mets ça là pour archive car c’est sûrement un des hits de l’année. Le remix a de la gueule mais cette entrée de Meek Mill, cette boucle qui ne part jamais, on dirait une intro addictive, toujours en suspens, Bitch i’m a BOSS ! Au passage, checkez la série BOSS, tuerie. Apprécie !
J’ai vachement d’amour pour ce que fait Freddie Gibbs avec Young Jeezy ces derniers temps. Du coup, ça me rend plus indulgent avec ses alliances boom bap relous genre Statik Selectah et tout. Finalement, je suis curieux de voit ce que va donner ce premier album même si je l’avais un peu brûlé par ci par là. Nouveau titre extrait de Cold Day in Hell, un feat avec Freeway sur la vie dure, Gary <> Philly, même lutte aiguë pour la survie. Le tout passe pas mal, rien de révolutionnaire mais j’avoue, je suis indulgent en ce moment avec le petit Freddie. Je vais me remettre un Run D MC, un Rough ou un Nicks 2 Bricks, à fond les ballons. Apprécie !
Philly’s Most Wanted, un duo formé de Mr Man et Boo-Bonic, sort « Get Down or Lay Down » à l’été 2001, un mois avant le 911. L’album est produit en grande partie par les Neptunes, en pleine ascension à cette période avec l’album de Kelis, celui des N*E*R*D (les deux lascars en groupe rock/pop incendiaire) et les singles de Noreaga, Mystikal, Fabolous ou Jay-Z au top.
C’était un peu le test « rap dur » pour les Tunes, arriveraient-ils à produire un album entier ? La maquette des Clipse trainait toujours de studios en maisons de disques mais le son ne trouvait pas preneur, trop en avance sur son temps sûrement alors qu’on sortait tout juste de la Shiny Suits Era. Résultat, on trouve sur « Get Down or Lay Down » les prémisses de ce qui fera le succès du côté grimy, rue mais dansant des Neptunes sur un long format. Un bon laboratoire pour les frères Thornton, la formule drogue étant mélangée à la vérité lourde de Philadelphie, une grande patrie du rap remise au goût du jour en ce début des 2000 avec la dynastie du ROC.
Ça sonne souvent bien, notamment ce single « Cross the border » dont un remix invitera justement les Clipse et aussi ce « Sucka’s », véritable empreinte du style des Tunes. L’album fera un flop commercial, écrasant face aux succès de l’album de Kelis et de leur groupe N*E*R*D. Les deux petits de Philly sortiront un second opus sans les Neptunes, sans Atlantic, sans les auditeurs aussi. Reste le son en pleine expansion de deux génies producteurs qui, après avoir envahit le RnB / New Jack, inonde le rap de la rue. La genèse d’une génération. Celle des années 2000. Ça brille mais ça rappe. Apprécie !
Je viens de tomber sur cette vidéo de rap en ronde. L’action se passe après le tournage du nouveau clip de Jill Scott à Philadelphie. On y aperçoit la fine fleur de la ville, le rap qui a faim, qui joute jusqu’à la fin. On y croise des gueules cassées, trainant plus ou moins dans les pattes de la consécration locale, The Roots. On aperçoit des noms, propulsés autrefois challengers du rap mondial, maintenant juste sans domicile fixe du rap game. Entre la crinière rouge de Ms Jade, la casquette à l’envers de Dice Raw et la sucette de Peedi Crack, on se souvient du Beat Club de Timbaland, de l’album Things Fall Apart des Roots et de la grande époque du State Property, dans l’ombre de Jay-Z. On entrevoit aussi le petit dernier du coin à récupérer les honneurs, Meek Mill, tout récemment signé par Rick Ross. Black Though prend le premier tour et fait le boulot, normal. Tout s’enchaine rapidement avec classe, prouvant encore que Philly est une nation du rap, un terre spéciale pour cette musique particulière. Et on ne boude pas son plaisir. Donc enjoyez moi ça aussi !